C’est au début du 19ème siècle que les capitelles laissent peu à peu la place à de nouvelles constructions : les mazets.
Les industries textiles, en fort développement, emploient de nombreux ouvriers : les taffataires ou taffetassiers. A Nîmes, ils représentaient le tiers de la population évaluée à 55 000 habitants.
Grâce à des économies laborieusement amassées, le taffetaire s’achetait un coin de garrigue qu’il débroussaillait, débarrassait de ses cailloux …et construisait enfin un mazet( quelquefois adossé à une ancienne capitelle). Il y entretenait quelques cultures vivrières : potager, vignes, oliviers et amandiers….
Les conditions de vie s’améliorant, le mazet, de complément alimentaire, devint lieu idéal pour y passer le dimanche en famille.
Encore très en vogue dans l’entre-deux guerres, le mazet, à partir des années 60, cèdera peu à peu la place à un habitat permanent.